Le Président du RPG, Laurent Angue Mezui, plus que préoccupé par le processus de transition en cours au Gabon

Le Comité de Transition Pour La restauration des Institutions devra souffler sa première bougie le 30 Août prochain. Un processus de gestion du pays  qui ne laisse pas indifférent la classe politique Gabonaise à l’instar du Rassemblement Pour le Gabon,  qui réclame davantage aux militaires au pouvoir pour être à l’abri des lendemains incertains.  

Première formation politique à avoir initiée le process de Transition avec fracas avant le coup de libération du 30 Août 2023 à Libreville, le Rassemblement Pour le Gabon,  bien qu’en marge de la gestion de  cette Transition,  estime que près d’un an après la prise de pouvoir par le CTRI beaucoup restent à faire.” En toute honnêteté, il  y a  des choses qui sont faites mais qui ne sont pas du ressort de la transition. Nous sommes à moitié satisfait sur les mesures issues du Dialogue National Inclusif d’Angondjé sur le volet politique,  et non sur les mesures socio-économiques qui ont été proposées. Par contre, les mesures à caractère politique posent énormément problème au sein de l’opinion nationale et internationale notamment la suspension des partis politiques, et les nouveaux critères de création d’un parti politique au Gabon où il faudra réunir au minimum 18000 adhérents en lieu et place des 6000 adhérents du passé. Toutefois, nous comprenons les quelques ratés enregistrés jusque-là par le CTRI  depuis sa prise de pouvoir le 30 Août dernier .parce que c’est inhérent à toute nouvelle prise du pouvoir, ce n’est pas toute suite que les rouleaux sont  en marche. Donc, qu’il y a des moments où on peut chuter,  mais  il faut aussi savoir se relever. En tant que promoteur de la vision de la transition , nous sommes  là, pour aider les autorités de la transition à réussir” a déclaré Laurent Angue Mezui, Président du RPG. Et sur la mise à l’écart du RPG dans la gestion de la transition, son leader estime que sa formation politique n’a aucune explication à donner, c’est du ressort de  l’autorité de nomination ou de l’exécutif pour expliquer aux Gabonais,  les raisons pour lesquelles le RPG   a été mis à l’écart. « Le RPG n’en fait pas une fixation. Nous avons prôné la transition par pour nous, pas pour avoir  les postes forcement mais pour sauver le Gabon. Donc, il faut le dire, que s’il n’y a avait pas eu le coup de libération du 30 août dernier, le Gabon allait basculer dans  l’irréparable,  on allait peut être vivre pire que ce que les autres ont vécu au Rwanda. Donc, c’est à ce titre que nous sommes satisfaits. Une satisfaction morale. Nous nous  considérons comme les concepteurs de  la transition au Gabon et les militaires comme des sages-femmes ayant fait accoucher le bébé » a rappelé le Président du RPG à notre rédaction il y a quelques heures  à son siège de Petit Paris de Libreville.

Et concernant sa position sur  le Référendum annoncé pour Décembre prochain, le RPG entend se prononcer au moment opportun notamment après avoir examiné minutieusement la mouture de la nouvelle constitution

Et réagissant sur l’actualité internationale en tête des quelles la réélection Presque de 100% du Président Rwandais, Paul Kagame, le Président du RPG n’en revient pas.” On a l’impression qu’il y a un déni de la démocratie au Rwanda” a-t-il déploré. Et sur les dernières législatives en France, où aucune formation politique n’a pu avoir la majorité absolue,  le leader du RPG estime que le schéma de Macron de dissoudre l’Assemblée Nationale pour réorganiser des élections était inopportun  à partir du moment où il avait une majorité confortable à l’Assemblée.

Et sur l’élection présidentielle Américaine de novembre prochain avec la tentative d’assassinat du candidat Républicain Donald Trump, il y a quelques jours en précampagne,  le Président du RPG  reste prudent là-dessus tout en excluant pas l’hypothèse d’une manipulation de l’opinion par le camp Républicain. » Cette tentative d’assassinat du candidat Républicain peut avoir été  fomentée par le camp de Trump,  pour chercher à  devancer largement en sondage son adversaire Démocrate. Une situation qui atteste que tous les coups sont parfois permis en politique.

Rufin Martial Oke Nze

 

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