Plus grande réserve de militants politiques du pays, le Parti Démocratique Gabonais, se donne 20 jours de visibilité politique. Démonstration de force prévue sur l’ensemble du territoire et ça commence sous la forme de conseils provinciaux. Elle s’achèvera le 24 décembre par la clôture du 12ème congrès national du PDG. Juste après, les Gabonais  rentreront dans l’entonnoir pré-électoral, autrement dit, les 8 derniers mois avant les élections générales qui seront déclenchées par la présidentielle

Diagnostiquer les provinces                                                                                  

               

On a attribué à Abraham Lincoln la phrase suivante : « Abraham affirmait que s’il disposait de six heures pour abattre un arbre, il en consacrerait quatre à affuter sa hache. » La réalisation d’un bon diagnostic comme l’expliquent les experts en la matière, est un remède contre la précipitation. Il permet de définir le bon objectif à atteindre, de déterminer les forces en présence au sein du parti et en dehors, d’élaborer un plan de bataille, d’attribuer un rôle aux différents acteurs. Sans l’adhésion des principaux acteurs, sans une bonne compréhension des attentes, sans une bonne connaissance du parti et de sa force d’inertie, sans une bonne information des personnes retenues, sans une bonne formation des personnes impliquées, sans outils de pilotage, sans une connaissance des forces amies,  des forces adverses et sans un calendrier qui déroule le projet, on court à l’échec.

Avec un mince écart de moins de 4%, la Cour Constitutionnelle annonçait, le 24 septembre 2016, la victoire d’Ali Bongo Ondimba sur Jean Ping. Le zonage politique partisan sortie des chiffres officiels de la dernière présidentielle donne ceci : 

Les zones rouges où le Champion naturel du PDG n’a pu être élu sont l’Estuaire, le Moyen-Ogooué, l’Ogooué-Maritime, le Woleu-Ntem, et la diaspora ;

Les zones vertes où il a été plébiscité par une majorité écrasante, nous avons le Haut-Ogooué et l’Ogooué-Ivindo ;

Les zones oranges où les écarts entre les deux candidats  n’étaient pas outrageusement élevés, concernent la Ngounié, la Nyanga, et l’Ogooué-Lolo, où les écarts furent respectivement de 12%, 8,01%, à l’avantage de Jean Ping et 8,6%  à celui d’Ali Bongo Ondimba.

D’où les questions suivantes :

6 ans après, la situation a-t-elle évolué ? S’est-elle améliorée ? A-t-elle empiré ? Ou stagné ? Les zones rouges sont-elles passées à l’orange ou, même, au vert ? Les zones rouges étant les principaux bassins démographiques du pays, le PDG saurait-il échapper à la nécessité de se doter dans ces zones-là de points focaux à même d’organiser le relèvement de la situation pour la retourner en faveur du Champion naturel du PDG ? Les zones oranges ne sont-elles pas en train de virer au rouge ou passent-elles au vert ? Les zones vertes le sont-elles restées ? N’est-il pas urgent de s’en assurer pour les maintenir et les renforcer ? 

Toutes ces questions devraient le plat de résistance des conseils provinciaux afin que le diagnostic soit le plus complet et le plus précis possible pour trouver les réponses à apporter comme aide aux décisions que va devoir prendre la direction du PDG, et, en tout premier lieu, le Distingué Camarade Président Ali Bongo Ondimba.

A quelles femmes et à quels hommes confier une telle mission ?

A celles et ceux qui n’ont pas pu faire gagner Ali Bongo Ondimba en 2016 ?

A ceux qui, à l’occasion de ces élections générales, privilégient leurs ambitions personnelles ? Qui pensent législatives, sénatoriales, municipales et départementales ? Qui sont prêts à saper la cohésion dont ce parti, depuis la disparition d’Omar Bongo Ondimba, a grandement besoin pour affronter un « dehors » aux zones insoumises  et, bien évidemment, rassembler au maximum ?

Aux inexpérimentés qui ont « bitamisé » à outrance les hautes sphères du parti provoquant et multipliant ainsi les fâcheries de Minvoul, de Mitzic, et Medouneu, et, même, d’Oyem ? En effet, plus de 10% des nominations au sein des organes du PDG, le 9 mars 2022, sont bitamoises. Ce qui a eu pour conséquence d’outrer non seulement les Woleuntemois mais aussi la plupart des militants du parti issus d’autres provinces.

Diagnostiquer les provinces                                                                                                 

On a attribué à Abraham Lincoln la phrase suivante : « Abraham affirmait que s’il disposait de six heures pour abattre un arbre, il en consacrerait quatre à affuter sa hache. » La réalisation d’un bon diagnostic comme l’expliquent les experts en la matière, est un remède contre la précipitation. Il permet de définir le bon objectif à atteindre, de déterminer les forces en présence au sein du parti et en dehors, d’élaborer un plan de bataille, d’attribuer un rôle aux différents acteurs. Sans l’adhésion des principaux acteurs, sans une bonne compréhension des attentes, sans une bonne connaissance du parti et de sa force d’inertie, sans une bonne information des personnes retenues, sans une bonne formation des personnes impliquées, sans outils de pilotage, sans une connaissance des forces amies,  des forces adverses et sans un calendrier qui déroule le projet, on court à l’échec.

Avec un mince écart de moins de 4%, la Cour Constitutionnelle annonçait, le 24 septembre 2016, la victoire d’Ali Bongo Ondimba sur Jean Ping. Le zonage politique partisan sortie des chiffres officiels de la dernière présidentielle donne ceci : 

Les zones rouges où le Champion naturel du PDG n’a pu être élu sont l’Estuaire, le Moyen-Ogooué, l’Ogooué-Maritime, le Woleu-Ntem, et la diaspora ;

Les zones vertes où il a été plébiscité par une majorité écrasante, nous avons le Haut-Ogooué et l’Ogooué-Ivindo ;

Les zones oranges où les écarts entre les deux candidats  n’étaient pas outrageusement élevés, concernent la Ngounié, la Nyanga, et l’Ogooué-Lolo, où les écarts furent respectivement de 12%, 8,01%, à l’avantage de Jean Ping et 8,6%  à celui d’Ali Bongo Ondimba.

D’où les questions suivantes :

6 ans après, la situation a-t-elle évolué ? S’est-elle améliorée ? A-t-elle empiré ? Ou stagné ? Les zones rouges sont-elles passées à l’orange ou, même, au vert ? Les zones rouges étant les principaux bassins démographiques du pays, le PDG saurait-il échapper à la nécessité de se doter dans ces zones-là de points focaux à même d’organiser le relèvement de la situation pour la retourner en faveur du Champion naturel du PDG ? Les zones oranges ne sont-elles pas en train de virer au rouge ou passent-elles au vert ? Les zones vertes le sont-elles restées ? N’est-il pas urgent de s’en assurer pour les maintenir et les renforcer ? 

Toutes ces questions devraient le plat de résistance des conseils provinciaux afin que le diagnostic soit le plus complet et le plus précis possible pour trouver les réponses à apporter comme aide aux décisions que va devoir prendre la direction du PDG, et, en tout premier lieu, le Distingué Camarade Président Ali Bongo Ondimba.

A quelles femmes et à quels hommes confier une telle mission ?

A celles et ceux qui n’ont pas pu faire gagner Ali Bongo Ondimba en 2016 ?

A ceux qui, à l’occasion de ces élections générales, privilégient leurs ambitions personnelles ? Qui pensent législatives, sénatoriales, municipales et départementales ? Qui sont prêts à saper la cohésion dont ce parti, depuis la disparition d’Omar Bongo Ondimba, a grandement besoin pour affronter un « dehors » aux zones insoumises  et, bien évidemment, rassembler au maximum ?

Aux inexpérimentés qui ont « bitamisé » à outrance les hautes sphères du parti provoquant et multipliant ainsi les fâcheries de Minvoul, de Mitzic, et Medouneu, et, même, d’Oyem ? En effet, plus de 10% des nominations au sein des organes du PDG, le 9 mars 2022, sont bitamoises. Ce qui a eu pour conséquence d’outrer non seulement les Woleuntemois mais aussi la plupart des militants du parti issus d’autres provinces.

Alors à qui ?

Peut-être à ceux qui connaissent bien « l’animal PDG » pour l’avoir pratiqué des décennies durant, et sous Omar Bongo Ondimba et avec Ali Bongo Ondimba.

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