Comme si l’avènement de la saison des pluies avait réveillé les vieux démons de l’insalubrité, celle en cours au marché du PK 12 laisse le commun des consommateurs sans voix à cause de la proximité constatée entre les tas d’immondices et les produits de consommation proposés à même sol.

En effet, comment comprendre alors qu’un espace dédié officiellement au petit commerce comme c’est le cas dans la plupart des points marchés de la capitale et ses environs devienne des nids de microbes au détriment de la santé des consommateurs. Pour un quartier à cheval entre le 3ème arrondissement de Ntoum et le 6è de Libreville qui accueille autant de populations ne puisse pas avoir des endroits de commerce sécurisés ? Il devrait plutôt y être érigés des espaces de vente avec toutes les commodités nécessaires. Ce qui aurait éviter cette prolifération des étales par terre qui mettent en péril la santé des populations dès lors que la marchandise proposée tutoie les immondices avec leurs corolaires des bactéries.

Face à ce qui ressemble à un conflit de compétence entre les autorités des deux communes (Ntoum et Libreville), on est dans l’obligation de nous demander à qui incombe finalement l’entretien et la régulation de cet espace laissé à tous les vices de la nature. Si tant est que les agents municipaux commis à cette opération essaient de faire ce qu’ils peuvent à cause du sempiternel problème de moyens, il n’en demeure pas moins que la conscience collective devrait emmener les uns et les autres à prendre des dispositions qui permettent une activité commerciale saine. Au demeurant, chaque vendeur devrait se munir d’un ticket modérateur permettant aux personnes en charge du nettoyage des lieux de bien faire leur travail. D’où l’invite des commerçants à l’endroit des autorités municipales afin que leur espace de travail soit le plus assaini possible.   

 ANAIS ADA

Junior MBOULET

Journaliste Gabonnouvellevision.com

Leave A Reply