Le Président du Conseil National des Associations du Gabon, Dr Thyernaud Bouassa Mayombo( au centre)
Renforcement des capacités en droit constitutionnel des membres et affiliés du Conseil National des Associations du Gabon, ce samedi 12 octobre à la chambre de commerce de Libreville. C’est l’avant-projet de la nouvelle constitution qui constitue la trame de cette rencontre citoyenne.
Initialement prévue hier, c’est finalement ce samedi 12 octobre, que le séminaire du Conseil National des Associations du Gabon a débuté à la chambre de commerce de Libreville. Il s’agit de donner aux participants des éléments de langage pertinents pour amener les populations à voter ‘’Oui ‘’ au referendum pour l’adoption de la nouvelle constitution. Une constitution jugée bénéfique par les organisateurs.’’ En attendant la mouture finale en examen entre le CTRI et le Gouvernement, Je puis vous assurer d’ores et déjà, qu’en ne lisant que l’avant-projet, c’est la meilleure constitution que le Gabon n’ait jamais eu. Notre Conseil a mobilisé plus de 300 associations ce jour à la chambre de commerce. Une mobilisation de taille qui prouve à suffisance l’intérêt que nos associations accordent à cette nouvelle constitution” a déclaré le coordonnateur du CNAG, Dr Thyernaud Bouassa Mayombo, ce matin à notre rédaction.
C’est le coordonnateur Général Adjoint du comité national constitutionnel, le Révérend Béni Ngoua Mbina, qui a entretenu les participants sur le contenu de l’avant-projet de la nouvelle constitution. Un avant-projet qui a fait l’objet d’un débat houleux avec les participants.
Ce séminaire de 48heures regroupe les experts en droit constitutionnel, en sociologie politique, et les députés.
Au terme de la formation des équipes de sensibilisations des Association seront déployées sur le terrain pour expliquer aux citoyens lamda en français facile le bien-fondé de la nouvelle constitution et du référendum.
Conscients de cette lourde mission, les membres du CNAG interpellent le Président de la Transition à tender une Oreille attentive à leurs préoccupations urgentes afin d’amener le maximum de gabonais à voter ‘’Oui’’ le moment opportune.
Un cri d’alarme qui ne passera certainement pas sous silence.
Rufin Martial Oke Nze