Face aux différents sons de cloches qui fusent çà et là de certains acteurs politiques et de la société civile sur la nature et le contenu de la prochaine constitution appelée à être soumise au vote des populations, la Cellule Pour la Défense et la Promotion de la Nouvelle Constitution, groupuscule d’éminentes personnalités connues sur l’échiquier national chacun dans son domaine de compétence a effectué sa sortie officielle le jeudi 19 septembre 2024 à Libreville, à l’occasion d’une conférence de presse.

Au cours des échanges avec les Hommes de médias, Franck Ondo Metogo et ses amis ont édifié l’opinion nationale et internationale sur le mobile de la mise sur pieds de leur cellule. « Au regard de l’actualité politique brulante de ces derniers jours, et compte tenu de l’ampleur des déclarations parfois erronées de certains compatriotes, nous avons décidé de briser le silence, et de recadrer certains, dont l’empressement à critiquer le projet de Constitution en cours d’examen, risque de conduire à des dérives d’amateur ». La Cellule est revenue largement sur le long processus ayant abouti à l’état actuel des choses.

Elle a notamment indiqué qu’a l’avènement du CTRI au pouvoir, un chronogramme d’actions à mener avait été décliné et c’est ce calendrier débuté par le récent Dialogue national inclusif tenu du 2 au 30 avril 2024 qui se poursuit allègrement en respectant toutes les étapes. Les membres de la Cellule ont fait savoir que, s’agissant des adeptes du Non au prochain référendum, il n’en saurait être ainsi car l’on ne saurait vouloir une chose et son contraire. En effet, s’est-elle interrogée, comment fait un choix de quelque chose dont on ne connait ni les tenants encore les aboutissants ? Le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) a mis en place des organes de la transition qui sont ; la Présidence de la Transition, le Gouvernement de la Transition, le Parlement de la Transition, le Conseil Economique, Social et Environnemental de la Transition et la Cour Constitutionnelle de la Transition.

Ces sont ces instruments ; selon la Cellule qui ont fait que le Gabon ne connaisse nullement une crise institutionnelle au lendemain du 30 août 2023. Evoquant la radicalisation des partisans du Non pour le prochain référendum alors que le projet de la Nouvelle Constitution est encore en cours de traitement au Parlement, la Cellule estime que leur attitude témoigne simplement d’une méconnaissance délibérée du chronogramme de la transition et surtout d’une stratégie mal orchestrée de bloquer le processus de restauration des institutions en cours. Une manière pour ces compatriotes d’une époque révolue, de vouloir décrédibiliser la noble vision du Président de la Transition ainsi que des actions du CTRI.

Toujours dans son élan patriotique, la Cellule s’insurge contre l’attitude de ceux-là même qui prônent le Non alors que ce projet n’est encore qu’un projet, une émanation des contributions des gabonais rassemblés lors du dernier Dialogue. Pour eux, ce serait ne pas avoir de la considération pour ce peuple qui s’est déployé un mois durant pour réfléchir sur le devenir de toute la nation. « En effet, s’est-elle exclamée, comment critiquer et condamner un enfant qui est encore dans le sein de sa mère et dont la naissance est attendue par toute la famille «. Franck Ondo Metogo et ses frères réunis au sein de cette Cellule ont laissé entendre qu’ils invitaient leurs compatriotes à se mobiliser massivement afin de voter la nouvelle constitution qui leur sera soumise lors du prochain référendum car, aucun pays au monde ne vit sans Constitution. En somme, les membres de la Cellule ainsi née estiment que le vote en faveur de la nouvelle Constitution serait un atout majeur pour la nation. D’où leur invite à faire le bon choix le moment venu. Ils disent qu’au demeurant, il faut faire ce choix positif pour :

  • Un retour à l’ordre constitutionnel
  • Regagner la confiance des bailleurs de fonds car aucune institution financière internationale ne peut construire un partenariat fiable et durable basée sur une confiance mutuelle avec un pays en transition
  • Pour permettre aux institutions sous-régionales, régionales et internationales de lever leurs sanctions contre notre pays
  • Pour se conformer à l’engagement solennel du Chef de l’Etat de mener une transition politique de deux ans
  • Pour la protection et la restauration de l’institution présidentielle dont l’exclusivité élective est désormais réservée à tout gabonais de souche, lui-même né de parents gabonais de souche
  • Pour la nature du régime envisagée, à savoir le régime présidentiel avec un président de la république comme seul détenteur du pouvoir exécutif
  • Pour la limitation intangible de deux mandats successifs
  • Pour l’inclusivité de cette constitution qui permet aux gabonais de s réapproprier la souveraineté et les domaines régaliens de leur pays notamment en ce qui concerne le foncier
  • Pour les critères d’âge qui sont les mêmes que ceux contenus dans la constitution de 1991
  • Pour la durée de mandat projetée à 7 ans.

Pour terminer, la Cellule, tout en marquant son adhésion totale à la vision politique du Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, se propose d’entreprendre très prochainement, des causeries avec les populations de base pour davantage les motiver à se rendre massivement aux urnes pour voter au référendum tout en leur expliquant les enjeux de cette élection pour l’avenir du Gabon. Un Oui qui changera radicalement notre cher pays, selon cette Cellule.

                         J.M

 

 

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