L’artiste André Pépé Nze avec le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema ( archives)
Dans une récente lettre ouverte publiée sur la toile, André Pépé Biteghe Bi Nze, menace de traduire devant les tribunaux son neveu Alain Claude Billie By Nze, s’il ne retire pas le titre de sa chanson« Awou m’Awou » .Un droit de propriété intellectuelle repris dans un ouvrage par le dernier ancien Premier Ministre du régime déchu d’Ali Bongo en changeant tout simplement les syllabes « ou » en « u » pour tromper la vigilance de son auteur véritable. Une ruse intellectuelle jugée choquante et inacceptable par l’artiste désabusé qui se dit déterminé d’aller laver ce linge sale au tribunal et non en famille comme il est de coutume en pays Bantu.
Ci-dessous l’intégralité de la lettre ouverte de l’artiste André Pépé Nze
Mon très cher frère ogivin et cher neveu bonjour à toi.
Je viens de lire ta publication dans laquelle tu présentes ton livre sorti de ton esprit, je n’en connais ni le contenu ni les intentions, mais cet ouvrage nous intéresse mon public et moi-même, parce que tu désignes ton livre en utilisant le titre de ma chanson << awou m’awou >>, tu as seulement changé les syllabes << ou >> en << u >>, c’est juste ta ruse. Mais toi-même et le Gabon tout entier savez très bien que c’est le titre de ma chanson que tu viens d’utiliser, sans demander ma permission.
Monsieur bilie bi nze, pourquoi ne m’avez-vous pas demandé ma permission avant d’utiliser le titre de ma chanson sur ton disque ?
Tu n’as pas demandé ma permission parce que tu es pédégiste, les pédégistes sont des orgueilleux, des voleurs, des usurpateurs, les pédégistes méprisent le peuple et s’en foutent de la loi, ils divisent pour régner : tu as mis le titre de ma chanson pour désigner ton livre, dans le but d’abord de montrer aux gens que je suis d’accord avec toi et tes idées dans le livre, et ensuite mettre ta division entre le président de la république et moi, voilà ton intention !
À cela je réponds ceci, le président oligui est en moi, et je suis en le président oligui nguema, dans son plan politique, économique, social et culturel. Je crois en oligui nguema, mais je n’ai jamais cru en toi de toute mon existence.
Eu égard à ce qui précède, j’en viens à la conclusion que, si tu n’enlèves pas le titre de ma chanson sur ton livre, j’engagerai une action en justice, action qui te mettra en prison. Par la même occasion, j’appelle le bureau gabonais des droits d’auteur et droits voisins, de prendre toutes ses responsabilités pour qu’il en soit ainsi.
André pépé Biteghe bi nze .
