Le Délégué Spécial de la Commune de Ntoum, Général de Brigade Samuel Ndoutoume Ekoua, vient de  rencontrer ces dernières heures les commerçants du 1er arrondissement de sa circonscription administrative à la salle polyvalente. Cette rencontre, première du genre depuis sa prise de fonction officielle le 07 février dernier, a porté entre autres, sur la nouvelle gestion des ordures ménagères, la digitalisation du système de recouvrement, et l’embellissement des façades des bâtiments commerciaux par la destruction des losanges.

D’une courtoisie exquise, l’ancien Commandant en Chef Adjoint de la Garde Pénitentiaire, Samuel Ndoutoume Ekoua, a saisi cette opportunité avec les commerçants du premier arrondissement de sa commune pour dévoiler la nouvelle stratégie de gestion des ordures ménagères qui devra impliquer en amont tous les acteurs concernés par le problème, notamment les propriétaires des devantures insalubres,  pour mieux atteindre les objectifs fixés.

Selon l’information relayée par la page Facebook officielle de la Délégation Spéciale de Ntoum, cette collecte dite  » à la source  » se fera par ramassage sous une fréquence calendaire récurrente.

Abordant l’épineuse question du recouvrement, véritable casse-tête de toutes les municipalités du Grand-Libreville,  le Délégué spécial a annoncé séance tenante à l’assistance de la digitalisation incessante du système de recouvrement municipal afin d’avoir une gestion transparente et  optimale des deniers publics comme cela se fait ailleurs pour mettre à nu toute la mafia qui entoure ce secteur à l’issue d’une enquête préalablement menée par ses soins. Avant de mettre en garde les commerçants et les agents municipaux qui s’adonnent à ces pratiques peu orthodoxes qui désapprovisionnent journalièrement l’assiette fiscale municipale.

L’embellissement de la ville,  préoccupation majeure du 1er magistrat de la ville, devra passer nécessairement par la réfection des façades des bâtiments commerciaux précise la même source.

Dans l’optique de redorer l’image culturelle et anthropologique de la ville que le Délégué Spécial  surnomme personnellement  » La coquette » , le membre du CTRI a décidé d’accompagner ses commerçants dans cette exaltante campagne esthétique urbaine en perspective.

Après les commerçants légaux, la Délégation Spéciale devra également se pencher sur le statut  des marchands ambulants qui écument quotidiennement les rues et quartiers de la commune de Ntoum  sans pourtant garnir l’assiette fiscale municipale. Ces commerçants ambulants du secteur informel,  bien que majoritairement expatriés, méritent aussi une attention particulière en cette période de la transition où l’on parle de plus en plus de restauration des institutions de la République.

                       Rufin Martial Oke Nze.

 

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