Dans le cadre de la traditionnelle conférence de presse sanctionnant le point à mi-parcours des travaux de la commission politique, le porte-parole du Dialogue national inclusif, Mgr Jean Bernard ASSEKO MVE a défriché tous les aspects liés au contenu de cette commission tout en sollicitant l’indulgence des Hommes et femmes des médias quant à la publication des conclusions sorties des travaux en ateliers.
Dans la sous-commission Réformes et Organisations de l’Etat que préside Me Lubin NTOUTOUME, il a été enseigné que près de 1700 contributions avaient été faites et que les débats parfois houleux mais constructifs ont finalement convergé vers un idéal commun : le Gabon qui gagne. Ainsi, la majorité des contributions, selon le conférencier dénoncent plusieurs maux qui gangrènent l’administration publique gabonaise. Notamment les lenteurs administratives dans le traitement et l’accueil des usagers, l’absentéisme, la politisation de l’administration et dans des recrutements, l’inadéquation entre les profils et les emplois, autant de facteurs de démobilisation des agents.
Le second volet de cette sortie est largement revenu sur la fameuse question de la décentralisation ; un mécanisme qu’appellent de tous leurs vœux, les populations, principales bénéficiaires du développement de leurs contrées. Si l’on note avec satisfaction la qualité irréprochable de la loi y afférente, l’on déplore cependant son inapplication ; a laissé entendre le conférencier. Le porte-parole a également parlé de la concentration dommageable des pouvoirs au niveau de l’administration centrale.
Le phénomène de nuisances sonores suite à une pléthore des lieux de culte a également été évoqué. Il n’est nullement ici, a prévenu le prélat, de faire un procès en sorcellerie des confessions religieuses. Mais plutôt remettre de l’ordre dans ce qui se fait car, une y a une laïcité dans notre mode de gouvernance administrative et la liberté de culte incombe à chaque citoyen ; bien que l’Etat en soit le régulateur des libertés des populations. Au terme de ces différents échanges, le rapport final sortira des plénières qui se tiendront avant la remise des rapports finaux, a-t-il conclu. Les travaux quant à eux se poursuivent sereinement au sein des différents ateliers.
Junior MBOULET