L’Union des jeunes du Parti démocratique gabonais (UJPDG) n’a jamais été dirigée par une femme depuis sa création. Un constat qui fait tache, le Gabon bouclant la décennie de la femme dans deux ans. L’UJPDG ferait-elle preuve de misogynie ? 

Le vent de la décennie de la femme n’a-t-il pas encore soufflé sur l’Union des jeunes du Parti démocratique gabonais (UJPDG) ? Depuis sa création, la section jeune du parti au pouvoir, également considérée comme des «jeunes dynamiques» au service du chef de l’État, n’a jamais été dirigée par une femme. Un constat qui fait tache à l’heure où le combat pour l’égalité de sexes et la promotion de la femme est sur toutes les lèvres, dont  celles des plus hautes autorités en tête desquelles Ali Bongo, président du PDG. 

Cet état des faits est-il délibérément voulu et entretenu ? N’y a-t-il pas de jeunes femmes dynamiques dans les rangs du parti, capables de diriger l’UJPDG «La décennie de la femme, la responsabilisation de la jeune femme en politique, le septennat de la jeunesse, autant d’engagements politiques du distingué camarade Président du PDG qui pourraient conduire ses instances dirigeantes à prendre la décision rénovatrice de porter une femme à la tête de l’UJPDG, ce qui d’ailleurs semblerait être le vœu de plusieurs militants», a affirmé un hiérarque du parti au pouvoir. 

Depuis août dernier, le parti de masse vibre au rythme de sa rentrée politique, dont la première étape était le Haut-Ogooué. Le secrétaire général du PDG bouclera cette rentrée politique par l’Ogooué-Lolo, qui en constitue la dernière étape. Il y est attendu ce vendredi 28 octobre. Le moment ne serait-il pas venu pour apporter des changements à l’UJPDG en nommant une femme à sa tête ? Toute autre issue laisserait penser que la plus grande formation politique du pays fait preuve de misogynie.

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