LA ministre du Budget et des Comptes publics, Édith Ekiri Mounombi-Oyouomi, a présidé, mercredi dernier, les travaux du lancement de l’arrimage des pensions retraite au nouveau système de rémunération (NSR). Devenue une problématique sur laquelle l’État et les partenaires sociaux sont invités à se pencher, la mise en place en 2015 du NSR a entraîné une augmentation de la solde des agents de l’État de l’ordre de 50 %.

Les travaux auxquels ont pris part plusieurs administrations ont permis de déboucher sur la mise en place d’une commission qui sera chargée de réfléchir sur la définition des modalités d’arrimage des pensions au NSR.  » La réforme que nous appelons de tous nos vœux devra avoir pour effet d’obtenir pour les 50 prochaines années, l’amélioration du taux de remplacement des assurés, l’obtention de l’équilibre de la Caisse des pensions et des prestations familiales (CPPF) et la relative maîtrise du montant des prestations tous régimes confondus « , a indiqué la membre du gouvernement.

De son côté, le vice-président de l’Anareg, Joseph Mbou Ossamy, a souligné l’importance de cette réforme.  » Il y a une commission qui a été mise en place qui va travailler sur cette étude, pour voir comment est-ce que les finances de l’État peuvent soutenir le paiement de cet arrimage et pour l’amélioration des conditions de vie. Il y a eu des propositions qui ont été faites par le cabinet. L’Anareg pense que cette étude est perfectible. Il faudrait qu’on se mette ensemble et qu’on voie tous les paramètres qui ont été proposés « , a-t-il insisté.

Hans NDONG MEBALE

Libreville/Gabon

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