La Cellule pour la Défense de la nouvelle Constitution était face à la presse ce samedi 28 septembre à Libreville, pour battre en brèche le climat de peur et d’empoisonnement distiller ces derniers jours au sein de l’opinion par l’ancien premier ministre du régime déchu, Alain Claude Billie By Nze dont le passage au Gouvernement laisse un souvenir amère, douloureux  et macabre au peuple Gabonais.   .

La cellule pour la Défense de la nouvelle constitution a démontré ce matin  point par point à la face du monde, que  le Gabon sous l’ère Oligui Nguema et  le CTRI, se portait nettement mieux depuis  le coup de libération du 30 août 2023 jusqu’à ce jour, que durant les 14 ans de règne de malheurs et de tortures du régime d’Ali Bongo et affidés. Une façon pour elle de battre en brèche les déclarations calomnieuses et fallacieuses de l’ancien Premier Ministre Alain Claude Billie By Nze et compagnie, devenus subitement nouveaux donneurs de leçons du CTRI alors que leur  gouvernance à la tête du pays a été  scabreuse et calamiteuse au vu et au su de tous. ‘’ L’histoire nous  démontre que le plus grand des aveugles n’est autre que  celui qui refuse de voir la vérité en face’’ a rappelé Frank Ondo Methogo, Coordonnateur de la Cellule pour la Défense de la nouvelle constitution. Avant de poursuivre: “ Comment dire que depuis le 30 aout 2023 notre pays est à la dérive et que la nation toute entière est en danger de mort lorsqu’on observe objectivement tous ces changements  autour de nous. Des changements qui se traduisent clairement entre autres, par la ferme volonté des gabonaises et des Gabonais de prendre en mains  leur propre destin, à travers la réduction drastique de l’influence politique  des étrangers consacrée dans la nouvelle constitution qui sera bientôt votée au référendum”. Le natif de Bitam au nord du Gabon a saisi cette opportunité pour rappeler brièvement quelques réalisations du CTRI et de son Président depuis la prise de pouvoir le 30 Août 2023 dernier.

“La protection des mœurs jadis bafouée par l’ancien régime déchu auquel ces nouveaux donneurs de leçons alors très homophiles étaient les ardents et principaux défenseurs. La lutte efficace contre la pratique des crimes rituels pour lesquels certains de ces donneurs de leçons actuels furent cités comme  commanditaires. La relance de l’économie nationale par le lancement de plusieurs chantiers, l’aménagement des voiries dans l’ensemble du pays, la construction d’édifices publics au profit de  l’administration gabonaise. Le renforcement de l’éclairage public dans les grands centres urbains pour freiner le grand banditisme. La reprise des concours administratifs d’entrée dans les grandes écoles nationales suspendus par ces nouveaux donneurs de leçons du régime déchu. La régularisation progressive des situations administratives des milliers d’agents publics, le relèvement des pensions des retraités ignorés par les nouveaux donneurs de leçons membres du gouvernement à l’origine de cette situation. La récupération des fonds et des biens de l’Etat détournés par certains individus actuels du régime déchu au sein duquel figurait les nouveaux donneurs de leçons. La construction et la restauration  des écoles et des hôpitaux tombés en désuétude du fait même de ces  nouveaux donneurs de leçons. L’esprit de tolérance et de mansuétude à l’égard de plusieurs compatriotes indélicats dont l’implication à la gabegie de l’ancien régime aurait dû  conduire à des poursuites judiciaires. Autant de fait probant que nous ne pouvons pas tous étaler ici, mais qui prouvent à suffisance que le CTRI et son Président ont l’ambition de redonner sa dignité au peuple Gabonais, humilié et martyrisé par ces nouveaux donneurs de leçons” a indiqué Frank Ondo Methogo.

Raison pour laquelle, selon lui, il ne fait aucun doute sur l’alliance qui existe désormais entre le CTRI, son président et le peuple Gabonais. Une alliance quasi-fusionnelle que vivent mal certains acteurs du régime déchu,  et qui cherchent à tout prix à la détruire au profit de leur égoïsme et de leurs intérêts.

Répondant à certaines préoccupations qui cristallisent les débats notamment le retour du pouvoir aux civils. Les membres de la cellule pour la Défense de la nouvelle constitution estiment que ce retour du pouvoir aux civils devra passer par l’organisation des élections générales transparentes.

Et réagissant sur les articles querellés, ces derniers estiment que sur 194 articles contenus dans le projet de la nouvelle constitution, seuls 4 articles font l’objet de débats passionnant par les nouveaux donneurs de leçons. Des articles à forte connotation politique qui prouvent à suffisance le peu d’intérêts que les nouveaux donneurs de leçons accordent aux questions économiques et sociales qui impactent directement le plus grand nombre de gabonais.

Abordant la question liée à la durée de mandat de 5 ans à7 ans. La cellule pour la Défense de l a nouvelle constitution pense que tout est question de volonté politique et d’esprit patriotique. Deux critères remplis par l’actuel Président de transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.

Concernant la suppression du poste de premier Ministre, la cellule pour la Défense de la nouvelle constitution estime qu’elle est opportune. Parce que les Premiers Ministres de Bongo-Pdg n’ont jamais gouvernés. Avant de renvoyer la balle à Billie By nze s’il gouvernait lorsqu’il était premier ministre d’Ali Bongo? Si oui, il devra répondre devant les tribunaux de la gabegie et des crimes économiques commis sous son règne. Et dans le cas contraire, il conviendra comme la majorité de Gabonais que ce poste est à supprimer.

Réagissant sur le sort des Députés maintenus au parlement malgré l’exclusion de leurs formations politiques. La cellule de Défense estime que cette loi vise aussi à mettre un terme à l’allégeance faite par les suppléants à leurs titulaires nommés au gouvernement en lieu et place du peuple.

Avant de conclure, la Cellule pour la Défense de la nouvelle constitution a exhorté le Président de la transition à persévérer dans la voie ambitieuse qu’il conduit le Gabon depuis le 30 août 2023, et de ne pas se laisser distraire par les semeurs de poison et de la peur du régime déchu devenus des nouveaux donneurs de leçons qui n’ont pas pu procurer le Bonheur au peuple Gabonais des années durant lorsqu’ils étaient aux affaires. Parce que leur mode de gouvernance consistait à trouver des voies et moyens de précariser davantage les populations physiquement et mentalement par des déclarations incendiaires récurrentes susceptibles de provoquer des AVC au plus grand nombre pour se maintenir au pouvoir. Au regard de ce qui précède, on est tenté de croire que ‘’le Gabon se porte, Très Très Bien depuis la prise de pouvoir par les militaires que sous l’ère d’Ali Bongo et Billie By Nze’’.

Un constat partagé sur le terrain par les ¾ et demi de Gabonais. Autrement dit, l’heure n’est ni grave, ni en danger au Gabon de Brice Clotaire Oligui Nguema et du CTRI. Mais dans le pays imaginaire de Billie By Nze et compagnie, qui semblent voir désormais des’’Ditengo’’ partout. Et pour avoir perdu leurs privilèges, ils sont prêts à tout. Pour preuve, ils  brandissent le chantage et  la peur à tout bout de champ  comme arme alors qu’il n’en est rien du tout,  oubliant même que ce sont les militaires garant de la sécurité publique et de la paix sociale  qui gèrent le pays directement depuis plus d’un an. “Si jeunesse savait, si vieillesse pouvait”  rappelle un auteur contemporain.

Un sage Africain dit souvent à sa femme et enfants: “pendant que nous étions dans l’abondance avec de l’argent, les belles voitures et les voyages somptueux dans les pays des blancs, les autres étaient dans la disette, ils pleuraient. Mais aujourd’hui, la tendance s’est inversée, ils sont dans le bonheur, et nous dans le malheur, apprenons aussi à pleurer comme les autres le faisaient sans nuire à qui que ce soit. Une sagesse africaine que les nouveaux donneurs de leçons du CTRI devraient méditer minutieusement après avoir vécu 56 ans au pouvoir sans partage comme si le Gabon était leur propriété familiale.

Rufin Martial Oke Nze

 

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