Démarrés le 12 septembre 2024 suivant un chronogramme préétabli, les travaux de l’Assemblée Constituante relatifs à l’examen du projet de Constitution ont pris fin ce samedi 22 septembre 2024 sous une note de satisfaction totale et surtout, avec près de 801 amendements apportés sur les 194 dispositions contenus dans le projet qui leur avait été remis par le Président de la Transition, Président de la république, Chef de l’Etat, le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema.
En présence du Premier ministre, chef du gouvernement de la Transition, Raymond Ndong Sima, du Corps diplomatique et des corps constitués, Jean François Ndongou, le président de l’Assemblée constituante a salué l’esprit consensuel qui a régné tout au long des travaux et ce, malgré les divergences de vues qui y été perceptibles. Evoquant les interventions salvatrices des éminentes personnalités dont le président du syndicat des magistrats, le bâtonnier de l’ordre gabonais des avocats, le doyen de la faculté de Droit et aussi le représentant des sages de la république, le président de l’Assemblée nationale leur a réitéré ses remerciements en précisant que leur expertise aura pleinement enrichi ces travaux.
Quant aux autres contributions, notamment celles de la presse et du personnel des deux Chambres, Jean François Ndongou a déclaré que leur rigueur et leur dévouement auront été efficace à l’accomplissement de la mission dévolue à l’Assemblée constituante. S’agissant du rapport final qui sera soumis très prochainement au Président de la république, il a dit qu’il contenait près de 801 amendements dégagés sur les 194 dispositions contenues dans le projet de constitution qu’ils ont reçue. Avant de clore son propos, le président Ndongou a par ailleurs rappelé que toutes ses contributions sorties de cette constituante reflètent la volonté des gabonais énoncées dans les 38.000 contributions lors du récent Dialogue National inclusif d’avril 2024. En somme, c’est une constituante qui aura rendu ses travaux conformément aux attentes des plus hautes autorités du pays. Reste au Chef de l’Etat de recevoir et de faire adopter le présent rapport final en conseil des ministres, lequel conduira inéluctablement vers la tenue du référendum.
J.M