A une semaine de la fin du dialogue national inclusif voulu par les plus hautes autorités du pays et face à la presse nationale et internationale convoquée pour une conférence de presse, les principaux animateurs de ces échanges ont affiché un optimisme qui augure d’une réussite totale de cette grande messe nationale.
Le bureau du dialogue national représenté par l’ambassadeur Abdul Razack KABONGO son 3ème vice-président, Mgr Jean Bernard ASSEKO MVE, le porte-parole et le professeur Gabriel ZOMO YEBE en sa qualité de président de la sous-commission économie ainsi que Marc ONA ESSANGUI l’un des acteurs influent de la société civile, le rendez-vous avec la presse de ce 20 avril 2024 a été l’occasion pour les conférenciers de présenter les avancées significatives constatée dans la compilation des travaux issus des différentes sous-commissions.
L’agriculture et l’Environnement ont été les thèmes principaux sur lequel a tourné la rencontre d’avec la presse. Sur le premier cité, les conférenciers sont longuement revenus sur les différentes contributions des délégués et leurs propositions qui tendent toutes vers une amélioration significative des conditions de vie des gabonais. Le professeur Gabriel ZOMO YEBE a rappelé qu’il fallait se réapproprier la notion du retour à la terre car, a-t-il rappelé, aux temps de nos parents, chaque enfant en vacance au village avait une petite parcelle sur laquelle il faisait ses petites plantations dont il revendait le fruit au moment de la récolte. De même qu’il a déploré le fait qu’il n’y ait plus dans notre système éducatif, le travail manuel qui rappelait aux élèves la vie en campagne.
Pour le porte-parole du dialogue national, Mgr Jean Bernard ASSEKO, après la minute de silence suite au décès annoncé de Richard MOULOMBA, l’un des commissaires désigné du dialogue et n’ayant malheureusement pas pu prendre part à cette rencontre, le dialogue tirant à sa fin laisse un peu de nostalgie aux délégués ayant formé en un laps de temps, une véritable famille. Le prélat a salué l’acharnement que chaque délégué a prouvé dans l’exécution des travaux au sein des sous-commissions. Quant au défenseur de l’environnement, Marc ONA ESSANGU, il a déclaré qu’il faudra une autre façon d’aborder le problème de l’agriculture et de l’élevage. Il a laissé entendre que la pêche avait été ajoutée parmi les 1900 contributions des populations. Il faudra selon lui, finaliser le plan d’affectation des terres afin que celles des populations bénéficiaires des forêts communautaires en fassent bonne usage ou celles-ci reviendraient simplement à l’administration. S’agissant du conflit Homme –Faune, il a été demandé l’implication des populations environnantes qui seules, en ont l’habitude et ce, depuis des lustres. Les conférenciers ont exprimé le vœu de mettre du contenu dans les termes souveraineté et nationalité. Au demeurant, le dialogue national inclusif tirant vers sa fin montre les prémices d’un Gabon nouveau tant souhaité par nos ancêtres.
Junior MBOULET