Un vieux dicton dit que lorsque le bâtiment vit, l’économie vit ou encore la route passe, le développement suit. Ces deux assertions ont tout leur sens aujourd’hui au Gabon dans la mesure où c’est finalement tout le pays qui est en chantier en ce moment.
Sur le plan des grands travaux, le ministre des Travaux publics, le général Flavien Nzengué Nzoundou qui n’a plus de vie de famille sillonne les provinces du pays à la surveillance des chantiers redémarrés par le CTRI. Du nord au Sud et de l’est à l’Ouest, il ne se passe pas une semaine sans que le patron des Travaux publics ne se retrouve au cœur des chantiers routiers pour inspecter la nature et la qualité du travail effectué par les entreprises adjudicataires. Ainsi, plusieurs bourgades jadis oubliées ou simplement abandonnées à leurs tristes sorts renaissent à la grande satisfaction des principaux bénéficiaires.
Comme si les anciens dirigeants du pays avaient opté pour la séparation du pays en ilots des privilégiés et des laissés pour compte. En facilitant l’accès à l’arrière-pays par des voies de communication praticables en toutes saisons, les pouvoirs publics permettent ainsi aux populations rurales de se mouvoir en toute quiétude sans être tentées par le phénomène de l’exode rurale.
Conscient de la pertinence d’offrir une ville où il fait bon vivre, les plus hautes autorités ont dans la foulée, ouvert le vaste chantier des travaux de réhabilitation des travaux de voirie de Libreville et de ses environs. Lesquels travaux s’effectuent concomitamment avec ceux relatifs à l’adduction d’eau potable sur l’ensemble de la province de l’Estuaire. C’est vrai que l’exécution de tous ces chantiers causant beaucoup de difficultés aux populations dans leurs déplacements, il n’en demeure pas moins qu’elles ont toutes en vue que cela est le passage obligé si l’on aspire à une ville où il fera bon vivre. Comme dirait l’autre, « l’on ne saurait faire l’omelette sans casser les œufs » Les nouvelles autorités du Gabon ont vite compris que les populations avaient véritablement besoin des infrastructures de base afin de s’épanouir.
Et à l’allure où vont ces travaux ; l’on est à mesure de croire que les délais impartis seront respectés. C’est le leitmotiv du ministre en charge des Travaux Publics qui ne ménage aucun effort pour rappeler ce pan du contrat qui lie ces sociétés à l’Etat gabonais. Ceci étant, les membres du CTRI ne doivent en aucun cas perdre de vue que c’est à partir du front social qu’ils seront jugés par les populations car, ventre affamé n’a point d’oreille. Quand une population peut se déplacer à son aise, se soigner ou se rendre dans une autre bourgade pour vendre les produits de son travail sans trop de difficulté, quelle aubaine pour les tenants du pouvoir. En somme, le CTRI devra continuer sur cette lancée en évitant de tomber dans les pièges des oiseaux de mauvais augure tapis en face avec des moyens colossaux dérobés des caisses de l’Etat. Garder le cap et agir selon les besoins des populations, tel devra être le véritable challenge du président Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA et ses frères d’arme.
Ayolo