Plus d’un mois après avoir reçu le rapport du récent Dialogue National Inclusif, le premier ministre, Chef du gouvernement de la transition, M. Raymond Ndong Sima qui était face à la presse nationale et internationale le 18 juin 2024 à Libreville se voulant rassurant, a déclaré que, selon la nature du texte, l’on pouvait aller vite ou pas, en procédant à un inventaire et à une déclinaison des conclusions issues de ce conclave.
Face aux hommes de médias, le chef du gouvernement a laissé entendre que le rôle de son équipe n’était nullement de l’examen de l’opportunité de la chose mais de sa mise en œuvre. Ce qui a certes prit trop de temps selon lui, car il a fallu savoir quel acte prendre afin que les conclusions arrêtées prennent forme. L’exercice était si fastidieux du fait de chercher à trouver si tel acte était du ressort de la constitution, el acte de la loi ou encore d’autres formes d’actions. «On a parlé de 1 000 conclusions. C’est possible. Mais ce que nous avons observé, c’est que le total des points qui ont été adressés correspond à 2 100 actions», a déclaré le Premier ministre au cours de la rencontre d’avec la presse et consistant à rendre compte du travail abattu jusque-là pour mettre en œuvre les conclusions du récent DNI.
En effet, le chef du gouvernement de la transition est revenu point par point, sur les actions cloisonnées contenues dans les conclusions du rapport sorti du DNI. Il a laissé entendre que sur les 2 100 actions identifiées, la Constitution est concernée 47 fois. Il faudra selon lui, prendre 159 décrets, 15 lois organiques, 230 lois ordinaires, 77 arrêtés, 7 circulaires ; conduire 31 actions de réformes ; réaliser 44 audits ; recommander 14 contrats de partenariats ; en plus de 23 actions à mener relevant des marchés publics, 34 actions du ressort des travaux publics et 1 419 autres. S’agissant des interrogations qui semblent naître ça et là sur le rythme de matérialisations de ces actions, Raymond Ndong Sima a déclaré qu’il n’était pas du ressort de la mission d’accélérer ou pas cette vision compte tenu des cloisonnements des conclusions dudit dialogue. Un travail se fait certes, dira-t-il, mais à une cadence qui donne espoir au peuple ainsi qu’à la communauté internationale. Au demeurant et suite au volume du travail reçu, le premier ministre se veut très rassurant sur la concrétisation des points retenus au sortir du conclave d’Angondjé.
En somme, le chef du gouvernement de la transition qui était assisté de plusieurs membres de son cabinet s’est dit confiant de mener à terme le travail que lui a confié le président de la république, initiateur du récent dialogue national inclusif.
Junior MBOULET