A quelques jours de la fin du récent Dialogue national inclusif et ce, jusqu’à présent, le Gabon enregistre une succession de décès de ses fils et filles au point où l’on se demande à quoi cette suite de départs rime-t-elle ?
Après l’annonce du décès de feu Richard Moulomba, président de l’ARENA (un parti politique de l’opposition) ce fut le tour d’Antoine MBOUMBOU MIYAKOU de quitter la scène, entraînant avec lui, feu EYAMBAT TSIMA. Comme si cela ne suffisait pas, l’on a enregistré le décès de Marcel DOUPAMBY MATOKA et plus récemment, celui de l’épouse du professeur de cardiologie Pierre André KOMBILA KOUMBA, le professeur Maryvonne KOMBILA, décédée à Laval en France.
Le départ de cette pionnière de la médecine et surtout de la parasitologie au Gabon vient jeter un froid sur le climat déjà très chaud qui sévit en ce moment sur l’ensemble du territoire national et aussi, au sein d’une corporation qu’elle a toujours su défendre. Quant au décès de Marcel DOUPAMBY MATOKA, il laisse tout un département de Tsamba Magoutsi sans voix. Lui qui a pu redonner vie à cette partie de la province de la Ngounié en y facilitant la construction de plusieurs édifices publiques et privées. Toutes ses personnalités marqueront à jamais par leurs passages, la mémoire de leurs compatriotes respectifs.
AYOLO