A la faveur d’un discours télévisé prononcé hier soir sur les chaines publiques, le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, est revenu sur les conditions d’organisation du référendum du 16 novembre dernier par le ministère de l’intérieur. Un référendum du 16 novembre dernier par lequel 91,64% des suffrages ont approuvé la nouvelle Constitution. Avant de saluer la maturité des Gabonais qui ont clairement exprimé leur détermination de doter le Gabon de nouvelles institutions fortes, digne d’envie, et à même d’améliorer leurs conditions de vie à temps et à contretemps. Pour le Président de la Transition, « aujourd’hui il n’y a ni vainqueurs ni vaincus. Le seul vainqueur, c’est le Gabon immortel que nous ont légué nos ancêtres » a t-il indiqué. Avant de poursuivre que « Ce jour restera gravé dans notre histoire comme celui où, pour la première fois depuis plus de trois décennies, le peuple gabonais a été directement consulté pour choisir son modèle constitutionnel. Cette consultation historique marque une rupture avec les pratiques du passé où les modifications de notre loi fondamentale se faisaient sans véritable consultation du peuple. Le projet de loi constitutionnelle que vous venez de plébisciter n’est pas une copie de modèles venus d’ailleurs, il est le fruit d’une réflexion nationale profonde menée par des Gabonaises et des Gabonais nourris par nos réalités, nos valeurs et nos aspirations».
Aussi, le Général de Brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema, s’est félicité de la promptitude avec laquelle les résultats ont été publiés, avec un taux de participation largement au-dessus de la moyenne de 54,18 % témoignant ainsi l’attachement des populations aux valeurs républicaines». Un sentiment patriotique et de fierté qui s’est traduit dans les urnes «fiers d’avoir conçu et adopté un modèle constitutionnel purement gabonais qui répond à nos réalités et incarne nos ambitions collectives».
«Cette Constitution porte en elle l’empreinte de notre histoire, la sagesse de nos traditions et notre vision commune d’un Gabon moderne. Elle représente un nouveau pacte social qui tient compte de nos spécificités culturelles, de nos aspirations démocratiques et de nos exigences de bonne gouvernance. C’est désormais notre Constitution, notre fierté nationale, notre boussole pour l’avenir. Elle représentera pour les générations futures une nouvelle perspective d’espérance et ainsi de prendre en toute souveraineté les exigences d’une nation qui souhaite avoir la maîtrise de son destin».
Après le référendum, la rédaction du nouveau Code électoral par un comité spécial et la révision du fichier électoral par le ministère de l’Intérieur devraient constituer les prochaines étapes du processus de Transition en cours.
Rufin Martial Oke Nze.
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