Il n’en fallait pas plus pour assister à un tel déferlement des militants et sympathisants du Oui au palais des Sports de Libreville, ce 15 novembre 2024 pour la clôture d’une campagne référendaire qui les aura conduits tour à tour dans les différents départements qui composent la province de l’Estuaire et ce, depuis le 6 novembre dernier, date de lancement de la présente campagne.
Dans un palais des Sports de Libreville plein comme on aime le voir, les sympathisants du Oui au référendum venus de tous les coins de la province pour écouter les dernières consignes de vote de leurs responsables et recueillir leurs avis sur les derniers détails relatifs aux opérations de vote.
De Nicholas Nguema qui s’est exprimé pour la jeunesse en ces termes « Il ne faut que les acquis du 30 août 2023 s’arrêtent dès le 16 novembre, avant de poursuivre en rappelant que l’article 35 de la nouvelle constitution faisait une place de choix à la jeunesse, ils devraient croire utile afin que leur choix reflète l’espoir et non la peur » ; jusqu’au doyen Louis Georges Ozouaki, chacun a exposé son point de vue sur la nécessité de voter Oui pour qu’enfin notre pays se tourne définitivement vers la félicité. Les interventions du coordinateur provincial de l’Estuaire en la personne de François Ndong Obiang ont suscité une attention très particulière car revenant à chaque fois sur le processus ayant abouti à ce qui se passe aujourd’hui, lui qui siège au parlement de Transition. La boucle de ces différentes interventions a été celle du représentant adjoint de la coordination nationale pour le Oui, le Vice Premier ministre Alexandre Barro Chambrier qui a littéralement élevé le mercure dans un palais des Sports déjà surchauffé par une ambiance électrique entretenue par de nombreux partisans du Oui. L’orateur fera savoir que le vote de demain en faveur de la nouvelle constitution était une occasion inouïe pour la jeunesse gabonaise de préparer son avenir. D’où son invite à tous de voter le Oui pour un Gabon débarrassé de toutes ses pesanteurs qui l’ont maintenu à l’état de mendicité et ce, malgré son énorme potentialité économique.
J.M