Comme dirait une personnalité, » je dis ce que je fais et je fais ce que je dis » ou encore au commencement était la volonté, la volonté s’est encastrée dans la vision, sauf que la vision a été empêtrée dans des mauvaises pratiques des hommes. C’est ainsi que l’on peut qualifier l’étai actuel des travaux d’aménagement de la route d’Ondogo Terminus du quartier à cheval entre le 1er et le 6è arrondissement de Libreville.
En effet, voulant comme à leurs anciennes méthodes courtiser un électorat potentiel totalement acquis au camp opposé, les anciens dirigeants du pays avaient initié un vaste chantier d’aménagement des voies de circulation dans le grand Libreville. Il y avait ainsi des travaux lancés au niveau des arrondissements dont le nôtre. Ce qui avait redonné espoir aux riverains de voir que les pouvoirs publics avaient pensé à eux. Or, ce qui était devenu réalité n’était que de la poudre aux yeux puisqu’une fois les consultations passées, Ondogo Terminus est retombé dans son niveau initial de voie impraticable, avec son corolaire de dégâts pour les quelques clandos qui s’y aventureraient. Le véritable problème de ce petit coin situé derrière la cité de la démocratie réside sur le fait qu’il s’agit simplement d’un linéaire de 900. Mètres qui restent à faire pour redonner vie aux 3000 âmes qui y vivent. Pendant que non loin de là, c’est-à-dire après le camp de la Garde Républicaine, une autre ruelle plus longue que celle d’Ondogo Terminus est en train d’être achevée aux yeux et à la barbe des populations d’ici abandonnées comme elles le disent à leur triste sort. La saison des pluies qui s’annonce n’est pas pour arranger la situation, au contraire, c’est véritablement là où le plus dur commence pour ces citoyens des élections. Faudra-t-il que Dieu descende du ciel pour venir mettre terme au calvaire de ces populations devenues des citoyens de seconde zone ? Seul le CTRI nous le dira. En attendant, ces gens continuent de conjuguer à toutes les personnes connues de la langue de Molière, le verbe « attendre ». Abîm !
J.M