La Mairie de Libreville se porte nettement mieux, un an après, l’arrivée du Délégué Spécial, Judes Ibrahim Rapontchombo à la tête de l’institution.
Que vous l’aimez ou pas, la majorité de gabonais reconnait aujourd’hui que la Mairie de Libreville se porte de plus en plus mieux depuis l’arrivée du Général Ibrahim Judes Rapontchombo, qu’à l’époque du régime déchu, notamment la réappropriation de la gestion de la Mairie par les agents municipaux, et le renvoie des fonctionnaires qui occupaient les postes juteux et stratégiques avec tous les avantages y afférents dans leurs administrations d’origine. Une bataille que ses prédécesseurs n’ont pas pu gagner malgré les coups de gueule et autres protestations des syndicalistes de l’époque.
A cette liste, s’ajoute l’amélioration des conditions de travail des agents municipaux, dotés désormais de l’ outil informatique digne de ce nom dans leurs bureau respectifs, Un privilège qui n’était réservé jusqu’à un passé récent qu’aux seuls directeurs et proches de l’édile. En outre, ses prédécesseurs avaient habitués les populations à un spectacle désolant qui consistait à détruire les étals et marchandises des commerçants de la rue sans mesures d’accompagnements accentuant ainsi le taux de pauvreté déjà élevé dans la cité. Or, le Délégué Spécial actuel, a certainement compris que la solution n’était pas de chasser ces pères et mères de familles comme de vulgaires voyous sans tenir compte des mesures d’accompagnements. Mais de les reloger préalablement avant de les déguerpir dignement. Mieux, de trouver des voies et moyens de la construction d’un marché ultra moderne répondant aux attentes des commerçants dans un proche avenir. Le ramassage régulier des ordures ménagères par Clean Africa est aussi visible sur le terrain avec un nouveau plan de ramassage urbain. Et la nomination des agents municipaux à tous les pans de la haute administration municipale. Une amélioration significative du cadre de travail qui devra également s’étendre à la régularisation des situations administratives de tous les agents en fonction concernés et retraités pour une restauration véritable de cette institution municipale restée longtemps sous perfusion.
A défaut de chasser les commerçants de rue comme par le passé avec le régime déchu, l’autorité municipale gagnerait à trouver des solutions idoines à la reprise urgente des sites des jardins de la peyrie et de l’ancienne gare-routière par l’Etat Gabonais . Deux sites litigieux jugés productifs par les commerçants dépourvus de places qui estiment par ailleurs que ceux des marchés d’ambowé et de Louis bien que vide n’attirent pas de clients..
Rufin Martial Oke Nze