Dialogue national Inclusif : Le Point des travaux à mi-parcours

Par le biais d’une conférence de presse qu’il a animée le samedi 13 avril 2024, Mgr Jean Bernard ASSEKO MVE, porte-parole du dialogue national inclusif a renseigné les populations sur les avancées significatives constatées dans les travaux en ateliers concernant les sous commissions politiques et régime institutionnel.

Lors de cette sortie et face à une presse attentive aux déclarations des animateurs, le prélat s’est réjoui de ce que les débats au sein des ateliers se déroulaient dans une ambiance bon enfant. Il a déclaré que les participants aux travaux démontrent chacun un besoin de communiquer avec les autres. S’agissant du choix du régime souhaité par les délégués, l’orateur a expliqué que la tendance était plus pour un régime présidentiel qu’autre. Poursuivant dans ses explications, il a laissé entendre que plusieurs points aussi importants les uns que les autres avaient été débattus sans passion aucune. C’est notamment ceux relatifs à la suppression pure et simple de certaines institutions considérées à juste titre de budgétivores. Ce qui aurait motivé, selon lui, les évènements du 30 Août 2023 après un échec cuisant des politiques proposées depuis de nombreuses années.

D’autres conférenciers assistant l’orateur principal ont renchéri en précisant que désormais, le vœu de plusieurs délégués serait de rendre aux populations une constitution immuable et tenant lieu de véritable loi fondamentale. Il a notamment été souhaité qu’au sortir de ces travaux, que le Gabon soit doté des mécanismes empêchant une manipulation à souhait de la constitution. Ce qui éviterait à la longue une concentration des pouvoirs comme c’est le cas actuellement. Toujours lors de cette rencontre, il a été renseigné que les délégués avaient émis le vœu de voir les institutions comptables de leurs actes face aux citoyens. In fine, l’instauration d’un état de droit et une démocratie véritable.  Le porte-parole a par ailleurs indiqué que les points de presse quotidiens se poursuivront jusqu’à la clôture de ce dialogue national inclusif.

Jocelyne IBOGOU