Selon une information émanant de ce corps de sécurité, trois agents en service au sein de la prison centrale de Libreville ont été radiés des effectifs du groupe pour avoir introduit dans le plus grand pénitencier du Gabon, des produits prohibés et aussi, facilité un trafic de tous genres.
Cette situation qui est contraire à la déontologie et aux idéaux qui caractérisent ce corps para militaire frise avec les instructions prônées par les plus hautes autorités du Gabon. Pour le commandement en chef de la Sécurité pénitentiaire, rien ne saurai justifier un tel acte sachant la rigueur avec laquelle ces éléments sont recrutés. Elle pose par-dessus tout, le sempiternel problème d’insécurité et de porosité dans nos prisons en général, et celle du Gros bouquet en particulier. Il se pose également le problème des agents recrutés dans ce corps qui ne seraient malheureusement pas bien outillés et suffisamment conscients de la responsabilité qui serait la leur lorsqu’ils mettent à la portée des détenus de tous genres , des produits et objets dangereux. Les populations espèrent que le geste très significatif du commandement en chef dissuadera d’autres velléités qui pourraient naître de certains agents véreux tapis dans l’ombre.
Junior MBOULET