L’ONU souffle sa 80ème bougie en présence de Michel Régis Onanga Ndiaye

Michel Régis Onanga Ndiaye, Ministre des Affaires étrangères du Gabon, et Antonio Gutteres, Secrétaire Général des Nations-Unies.

Les Nations-Unies ont célébré le 80e anniversaire de la signature de la Charte fondatrice, adoptée à San Francisco en 1945 jeudi dernier  à New- york aux Etats-Unis. Une commémoration qui s’est déroulée à une période douloureuse de la vie de l’organisation. Occasion pour le Ministre des Affaires étrangères, Michel Régis Onanga Ndiaye, de rappeler l’attachement du Gabon aux valeurs et principes contenus dans la charte.

 Cette cérémonie solennelle des 80 ans d’existence de la signature de la charte fondatrice des Nations-Unies  a permis à ses membres de dresser le bilan du chemin parcouru. Un chemin parfois parsemé d’embûches en raison de la persistance  des conflits dans certains états membres (RDC, Soudan, Ukraine, Gaza),  la lutte contre le terrorisme, de la famine, et autres pandémies dévastatrices n’étaient pas en reste. « Des nations influentes ont choisi la force, au détriment du droit international et des principes de la charte » a rappelé Philemon Yang, Président de l’Assemblée Générale des Nations-Unies. Malgré  ces manquements,  l’organisation dirigée par le Portugais, Antonio Guterres, a permis d’ancrer des normes universelles, de soutenir la décolonisation, de faire avancer les droits humains et de coordonner l’aide humanitaire. Depuis sa création, l’ONU s’efforce d’être, selon le Secrétaire Général, une force constructive dans un monde souvent marqué par la distinction.

Un lieu où les plus petits ont voix au chapitre aux côtés des puissants à l’instar du Gabon, représenté par son Ministre des Affaires étrangères, Michel Régis Onanga Ndiaye.

Lors de l’intervention du chef de la diplomatie Gabonaise, ce dernier a  rappelé haut et fort l’attachement du Gabon aux valeurs et principes contenus dans la charte, notamment, l’égalité souveraine des États, le règlement pacifique des différends, l’interdiction de recourir à la menace, les droits des peuples et la solidarité.

Pour Antonio Gutteres, « la charte des Nations-Unies est une déclaration d’espoir et le fondement de la coopération internationale pour un monde meilleur ».

Les 193 membres que compte l’organisation Onusienne devraient se retrouver du 09 au 23 septembre prochain à New-york  aux Etats-Unis pour la tenue de la 80^e Assemblée générale. Une organisation qui a besoin d’une véritable refonte pour sa survie.

Rufin Martial Oke Nze