A la suite de son élimination de la course à la présidentielle d’avril 2025 à cause officiellement du critère âge, le président du Parti Social-Démocrate (PSD) Pierre Claver Maganga Moussavou a déclaré, au cours d’un point de presse qu’il animé à son domicile du Bas de Gué-Gué dans le 1er arrondissement de Libreville, le 10 mars 2025, que son élimination de la course à la présidentielle à venir résultait uniquement du politique.
Face aux Hommes de médias, l’habituel candidat aux différentes élections présidentielles organisées au Gabon depuis les années 90, estime qu’au regard de sa longue expérience de la chose politique et aussi de son programme de société intitulé La provincialisation et dont il considère comme étant le meilleur, il ne saurait avoir une telle élection sans qu’il n’y prenne part. En rappelant ses débuts dans la politique en 1987 et compte tenu des soubresauts qui ont émaillé son long chemin dans sa quête de servir son pays au sommet de l’état, le natif de Moutassou s’est dit très préoccupé par la décision du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, d’écarter sa candidature à cause de ses 72 ans alors même qu’il totalise à lui seul, une très longue expérience qu’il entend toujours mettre au service de son pays. Pour lui, l’on ne saurait mettre à la fois le critère âge et la visite médicale car, une personne bien portante saura mieux conduire les destinées d’une nation qu’un jeune malade.
Celui qui a été de tous les combats politiques après avoir été au sommet de l’administration centrale à 30 ans à peine ne s’avère pas vaincu pour autant. Il a dit qu’il s’est volontairement gardé de déposer sa caution qui ne souffre d’aucune difficulté. D’ailleurs il entend la verser dans son dossier et espère que le politique se ravisera et lui permettra de conquérir avec les autres candidats retenus. Pourquoi avoir déposé sa candidature sachant bien que le critère âge était un frein pour lui ? Pierre Claver Maganga Moussavou fera savoir qu’il a agi ainsi pour prouver la stupidité de la constitution actuelle qui ne se repose sur aucun critère crédible et à même de garantir une transparence à tous les postulants.
Au demeurant, l’orateur a laissé entendre que, comme c’est le politique qui l’a exclu, il serait judicieux qu’elle le réhabilite également pour le parallélisme de forme. Si non, « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » a-t-il conclu. En somme, celui qui totalise le plus grand nombre de participations aux élections présidentielles au Gabon croit dur comme fer que son appel sera entendu par les instances organisationnelles du scrutin, au mieux, que la meilleure décision sera prise en sa faveur car, a-t-il fait comprendre, « La politique prime sur le droit ».En filigrane, le doyen des candidats à la présidentielle veut disputer un dernier round qui pourra peut-être, qui sait, lui être bénéfique et lui permettre d’implémenter son programme de société tant vanté ; « La Provincialisation » Pour être candidat, il faut être âgé entre 35 et 70 ans.
Junior Mboulet
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