La Ministre de l’Education Nationale, Camélia Ntoutoume Leclerq, lors du lancement officiel des épreuves écrites d’EPS du Baccalauréat 2025 au Centre Paul Emane Eyeghe de Libreville, samedi 28 juin 2025.Com.Education Nationale
Les épreuves écrites »proprement dite » du Baccalauréat 2025 débutent ce mardi 01er Juillet sur toute l’étendue du territoire national. Un examen de fin cycle secondaire qui verra la participation de 26799 candidats issus majoritairement du secteur public et des séries littéraires.
Après le lancement officiel des épreuves écrites d’éducation physique et sportive du Baccalauréat 2025 par le Ministre de l’éducation Nationale, Camélia Ntoutoume, samedi 28 juin dernier au centre du lycée Paul Emane Eyeghe, C’est l’épreuve d’économie qui ouvre le bal des épreuves écrites ce mardi 01 juillet dans les 51 centres d’examens retenus sur l’ensemble du territoire national. Des épreuves écrites du 1er tour du Baccalauréat 2025 qui devront se poursuivre jusqu’à vendredi 04 juillet prochain. Et suivie le lendemain des délibérations. Au-delà des épreuves, ce sont les mesures de contrôle et de surveillance qui ont été renforcées en cette session 2025.
Un examen qui réunit 26799 candidats cette année contre 24784 en 2024, soit une augmentation de 2015 candidats dont plus de la moitié sont issus de l’enseignement public, et des filières littéraires. Une préférence des matières littéraires par les élèves qui donne un véritable casse-tête aux nouvelles autorités dans la lutte contre le chômage des jeunes, et qui justifie de la non-attirance des séries scientifiques et techniques jusqu’à ce jour dans l’enseignement secondaire, malgré les multiples campagnes de communication de la tutelle sur l’innovation, l’agriculture et le numérique.
Les séries scientifiques et techniques pourtant pourvoyeuses d’emplois dans le monde du travail, sont toujours à la remorque dans le système éducatif Gabonais.
La réussite au Baccalauréat est synonyme d’ascension sociale, d’ouverture vers l’enseignement supérieur voire carrière.
Cette session du Baccalauréat post-transition au Gabon, constitue un test majeur de la nouvelle politique éducative impulsée sur le terrain depuis deux ans par les nouvelles autorités surtout à l’ère de la 5ème République.
Rufin Martial Oke Nze
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