Quand le foncier devient un facteur de blocage
De plus en plus, quelques investisseurs pointent un doigt accusateur sur les difficultés d’accès au foncier au moment de réaliser certains projets. Dernières en date, le retard pris sur le projet d’investissement dans le secteur éducation (Pise).
«Le Pise a connu un retard au développement en raison de la difficulté de trouver des terrains pour accueillir les établissements», a indiqué Marie Sennequier. Au cours d’un café presse organisé par l’AFD, le 2 novembre dernier, cette responsable de l’organisme financier français a évoqué les difficultés rencontrées dans la matérialisation du Pise.
Le projet d’investissement dans le secteur scolaire est une initiative du gouvernement dont l’objectif est : la construction, la réfection, l’agrandissement ainsi que l’équipement des établissements scolaires.
D’un montant de 154 millions d’euros, environ 101 milliards de FCFA, le projet Pise est financé par l’agence française de développement. Le projet prévoit la construction de 9 collèges, de 8 écoles primaires, l’agrandissement et l’équipement de plusieurs établissements scolaires.
«Face à ces difficultés de sécurisation du foncier, le projet initialement dédié à la construction des salles de classe neuves a été réorienté de façon à intégrer des extensions et réhabilitation de structures existants pour atteindre l’objectif de 500 classes », a renchéri Madame Sennequier.
Quand on sait que dans le cadre de la construction des logements sociaux promis par l’exécutif, les mêmes difficultés d’accès au foncier a toujours été brandie, on peut déduire que le foncier au Gabon constitue aujourd’hui un véritable frein au développement.
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